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La licence GPL
dimanche 19 février 2006, par
Pourquoi choisir la licence GPL ?
Voir article de Jean Peyratout- site scidéralle
Pour un auteur de logiciel
La licence publique générale GNU (GNU General Public License) permet à l’auteur d’un programme d’exiger contractuellement que toute version améliorée diffusée ce ce programme soit du logiciel libre.Cela permet d’éviter le risque de se trouver en concurrence avec une version modifiée propriétaire de son propre travail.
Pour l’utilisateur final
La licence publique générale GNU permet de garantir à l’utilisateur :
la liberté d’exécuter le programme sans restriction ;
la liberté d’étudier le fonctionnement du programme grâce à la disponibilité du code source ;
la liberté de copier le programme et de le distribuer ;
la liberté de modifier le programme et de diffuser ces améliorations, sous licence GPL afin de garantir la pérennité de ces libertés.
Concrètement, comment faire ?
Comprendre :
Des précisions sur la GNU GPL, extraites du livre de René Cougnenc (livre lui-même protégé par la GPL) "Bien débuter sous Linux" :
Lire des extraits
La Foire Aux Questions de la GNU GPL
Comment faire, concrètement, pour placer un logiciel sous licence GPL :
Mode d’emploi
Traduction de la licence GPL
http://fsffrance.org/gpl/gpl-fr.fr.html
Traduction de Benjamin Drieu, APRIL (bdrieu@april.org), Mélanie Clément-Fontaine (melanie@amberlab.net), Arnaud Fontaine (arnaud@crao.net), Loïc Dachary (loic@gnu.org), Frédéric Couchet (fcouchet@fsffrance.org).
Bientôt la version GPL 3
Vers la GPL 3
La FSF (Free Software Foundation) a publié un brouillon de la version 3 de la licence GNU-GPL qui servira de base au débat. Cette licence n’avait pas évolué depuis quinze ans. Parmi les points sensibles, elle interdit l’usage de MTP (mesures techniques de protection, ou DRM) dans les logiciels sous licence GPL et vise à se protéger des brevets, en obligeant l’éditeur d’une application GPL à garantir une exploitation gratuite, si jamais il obtient un brevet sur ce logiciel.
En outre, « la GPL 3 clarifie les conditions de cohabitation avec les logiciels propriétaires, ce qui est une bonne chose  », estime Franz Meyer. « Elle interdit, de fait, les brevets et les DRM, c’est un point positif  », affirme Olivier Guilbert. Un point de vue que ne partage pas Stéfane Fermigier : « La GPL v3 précise certains points, ce qui est plutôt bien. Mais interdire de faire de la DRM, c’est politique. Ce n’est pas souhaitable.  » Du même avis, Linus Torvalds a affirmé que le noyau Linux resterait en GPL v2.
Mémoire de Mélanie Clément-Fontaine
DEA Droit des créations immatérielles - Faculté de Droit de Montpellier